LE CONCOURS D’ECRITURE ALAFIA « CONFLITS ET PAIX EN AFRIQUE » ENTRE DANS SA PHASE OPERATIONNELLE
Le jeudi 26 juillet 2018, a eu lieu, au Collège d’Enseignement Général de Ste Rita à Cotonou, la cérémonie de lancement du Concours d’écriture Alafia organisé dans le cadre du projet « Conflit et paix en Afrique » : une Initiative Nationale et Régionale (INR) soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fédération Internationale des Professeurs de Français. Les enseignants, membres de l’Association des Professeurs de Français du Bénin (APFB) et des associations partenaires (Sénégal, Burkina-Faso, Guinée), sont invités à produire, dans un délai d’un mois, des poèmes et des nouvelles sur le thème « La promotion de la paix en Afrique ».
Conformément au chronogramme du projet « Conflits et paix en Afrique », le Bureau Exécutif National de l’APFB a procédé, dans la matinée du jeudi 26 juillet 2018 au Collège d’Enseignement Général de Ste Rita, au lancement du Concours d’écriture Alafia. La cérémonie a connu une forte présence des professeurs de français venus de divers horizons. Ils ont été entretenus sur les tenants et les aboutissants de cette initiative d’envergure régionale. Le décor a été planté par le Secrétaire à l’information de l’APFB Jean Fandé. Il a présenté à l’assistance le contexte et la justification du projet. Par la suite, le cadre logique a été passé en revue. En termes d’objectifs par exemple, ce concours vise à :
-Eclore le génie créateur des professeurs de français en les amenant à produire des textes (nouvelles et poèmes) sur le thème retenu ;
-Renforcer leurs capacités dans l’enseignement de la littérature écrite précisément dans les disciplines du concours ;
-Enrichir la littérature africaine de nouvelles œuvres grâce à l’édition des meilleures œuvres ;
-Engager les lauréats qui seront investis ambassadeurs dans la promotion de la paix dans l’espace CEDEAO.
Des différentes communications, il ressort le caractère novateur de l’événement. En effet, au Bénin et dans la plupart des pays africains, les concours d’écriture ont généralement pour cible les écoliers, élèves et étudiants. C’est rare que des enseignants soient invités à aiguiser leur plume poétique et prosaïque sur la meule d’une compétition exclusivement réservée à leur corporation. Mieux les lauréats seront investis ambassadeurs de la paix avec un cahier de charges. Il s’agit donc d’une initiative à portée littéraire, pédagogique et sociale fortement saluée par les participants. L’enthousiasme des uns et des autres permet d’espérer un bon taux de participation. Aux amoureux des belles lettres, à vos plumes, prêts, partez !
Patrick CREPPY
Médiateur Culturel
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